Arbitrer

Comme dans tout sport, l’arbitre est un élément central du bon déroulé de la pratique, et surtout au moment des compétitions. Il est le garant du respect des règlements édictés par la Fédération.

Organisation des compétitions

Une compétition ne peut accueillir moins de 3 combattants dans une catégorie.
Entre 3 et 5 combattants, chacun combattra chacun. Le vainqueur sera désigné par le nombre de victoires. En cas d’égalité, on se référera à la meilleure différence de points. Si l’égalité persiste, on considérera le résultat du combat ayant opposé les deux ex-aequo.
A partir de 6 combattants, il est possible d’organiser les combats en poules puis phases finales.

Les trois premières places des compétitions individuelles sont récompensées : médaille d’or pour la première place, argent pour la deuxième, bronze pour la troisième.

Les classements individuels permettent le classement du club : 3 points pour une médaille d’or, 2 points pour une médaille d’argent, 1 point pour une médaille de bronze.

Arbitrage

• Sur les combats de duel, l’arbitre officie à proximité des combats et contrôle la régularité des coups portés. Quatre assesseurs sont placés aux coins de la zone de combat, par paire en face à face. Chaque paire se voit assigner un combattant et est en charge de compter les touches qu’il subit. Un cinquième arbitre est chargé du chronomètre.
Les juges rapportent à l’arbitre le nombre de touches comptées. Les échanges doivent être discret et hors de portée des combattants et des encadrants. Seul le résultat communiqué par l’arbitre doit être public.
L’arbitre est seul décideur de l’issue du combat. En cas de désaccord entre les deux juges en charge d’un combattant, c’est lui qui décide en se basant sur son impression générale du combat.

• L’arbitre utilise les ordres suivant :

« En garde ! » : les combattants se placent.
« Prêts ? » : l’arbitre vérifié d’un coup d’oeil que tout est bon de part et d’autre.
« Allez ! » : les combattants engagent le combat, le chronomètreur lance le décompte du temps.
« Halte ! » : les combattants doivent immédiatement mettre fin à leur action.

• L’arbitre principal arrête le combat :

  1. En cas de chute d’un ou des deux combattants. Les combattants doivent se relever aussitôt et se remettre en position de combat. L’arbitre chronométreur met en pause le temps jusqu’à ce que l’arbitre principal fasse reprendre le combat.
  2. En cas de défaut d’équipement. Le combattant et son encadrant ont alors une minute maximum pour réparer ou remplacer le matériel défectueux.
    En cas de perte de l’arme. Le combattant doit alors ramasser son arme rapidement et se remettre en position de combat.
  3. A la demande d’un combattant ou de son encadrant pour une raison valable (problème d’équipement, blessure, abandon…)

• L’arbitre peut décider de mettre fin prématurément à un combat si l’état physique ou psychologique du combat le nécessite.

L’arbitre présente un avertissement au compétiteur qui ne respecterait pas ses obligations (refus du combat, non respect de l’arbitre…).
Un double avertissement peut être présenté lorsqu’une faute provoque la blessure de l’adversaire et l’empêche de continuer le combat.
Deux avertissements dans un même combat provoquent l’exclusion de la compétition et la perte du combat sur le score de 0-10.

L’arbitre peut exclure un compétiteur ou un encadrant du combat ou de la compétition en cas de manquement répété au règlement.